• Carte postale de Nouvelle-Calédonie en attendant le film...

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    POST-PRODUCTION

    Réaliser un film n’est pas une mince affaire. Outre le tournage dont vous avez eu quelques échos, il y a la post-production. Par expérience, je sais qu’elle se compte en mois. Plusieurs pour être précis. Il faut dire que nous travaillons à deux sauf vers la fin du projet où un assistant-réalisateur de cinéma vient nous prêter main-forte.

    Voilà plus d’un mois que nous « dérushons ». Tout visionner, trier le bon grain de l’ivraie, noter les time-code de ce qui est intéressant et de ce qui l’est moins. Prendre des notes, positionner les vignettes en séquences, regrouper par thèmes, découper (à l’image près sachant qu’il y en a 24 dans une seconde) et rejeter …Ce qui prend le plus de temps ce sont les interviews et comme nous en avons beaucoup….

    Tout cela pour arriver à un premier tri qui va nous permettre de faire un « montage cut » de maximum 5 ou 6 heures(enfin nous l’espérons)qui lui débouchera, après maintes prises de tête, sur un « ours », c-à-d  une option de finalisation du film en « brut ».

    Durant tout ce temps, nous aurons évidemment en tête des lignes de scénario, des axes, des thèmes, des approches d’idées de début et de fin, des idées de transition, des liaisons entre les grandes séquences(et les petites) qui nous empêcheront bien sûr de trouver un sommeil réparateur.

    S’ensuit le montage proprement dit, qui est de loin la phase la plus excitante et la plus difficile. Il s’agit de trouver un équilibre entre les images, les interviews, les effets (cartes, titrages, infographie, transitions), les commentaires en voix « off » et la confection de la bande-son(musiques, effets et bruitages) qui est, en elle-même, est un métier à part entière.
    Le but est d’arriver à faire passer ce que l’on a envie de faire passer en procurant du plaisir, de l’intérêt au (télé)spectateur tout en restant fidèle à ses convictions.
    De l’émotion, de la culture, de l’aventure…etc. L’important est que cela passe bien.
    Le fond et la forme !

    Nonobstant cela, le résultat final reste un mystère. Un bon film, cinéma ou documentaire, résulte d’une alchimie que personne(on le saurait) n’a réussi à reproduire maintes fois. 
    Et c’est très bien ainsi !

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