• derniers préparatifs

    DERNIERS PREPARATIFS DERNIERS PREPARATIFS 
    Eglise de Vao-Ile des Pins-2003             Grand Sud Calédonien-2003

    Jour J-4

    Des mails, des mails et des mails à n’en plus finir…avec 9 heures de décalage et un WE calédonien qui commence le vendredi midi les choses n’avancent pas vite !
    Enfin, nous avons pas mal de contacts et déjà quelques rendez-vous dont un avec une responsable de l’historique SLN( Société Le Nickel). Formidable, surtout après les nombreuses fins de non- recevoir de la part d’autres exploitants. La richesse minière est très, très bien gardée et l’accès aux sites d’exploitation sévèrement contrôlé même pour les gens qui y sont partie prenante comme  notre fils Ivan qui est sur le territoire depuis 2 mois pour un stage en hydrogéologie. Son job lui plaît beaucoup et il apprécie la vie sur le « caillou » même s’il trouve dommage que les différentes composantes de la population restent fortement entre elles…Les ethnies ne se mélangent pas ou très peu. Et oui... en Nouvelle Calédonie, on ne retrouve pas que la différence blanc / noir des pays colonisés, mais aussi la différence blanc / blanc, ou zor / caldoche.
    Nous l’avions déjà ressenti en 2003. Voilà ce que j’écrivais à l’époque (extrait du livre) :

    Nous sommes en période de congés scolaires et nos enfants ne manquent pas de se faire plusieurs amis. Laura, Tristan et les autres, tel est le titre de leur nouveau feuilleton.

    Ils sont aux anges et se verraient bien terminer le lycée sur ce « Caillou » où règne, semble-t-il, une certaine qualité de vie. Trouver du travail ici ne paraît pas compliqué. Le temps est magnifique et les parents commencent à se poser des questions. Ils s’informent et font des calculs car le coût de la vie, même s’il est inférieur à celui de la Polynésie, reste malgré tout élevé.

    Subitement, après quinze jours de cogitation, le soufflé retombe. Peu d’éléments s’emboîtent de façon satisfaisante. Une année scolaire décalée par rapport à la métropole, l’éloignement des familles, l’absence de garantie d’une place pour Caredas, etc.

    En outre, si Nouméa, au contraire de Tahiti, rassemble et les inconvénients et les avantages d’une petite ville au soleil de cent vingt mille habitants, il lui manque quelque chose que je pourrais appeler le charme. Une certaine âme. En outre, les relations entre Kanaks et Caldoches demeurent problématiques. Les blancs sont perçus comme des colonisateurs et l’on ressent aisément une tension sous-jacente.

     

    Nous allons donc tenter de passer du temps et d’intégrer ces différentes communautés afin de bien comprendre les tenants et les aboutissants de ce melting-pot calédonien, le tout en étant vierges, enfin je me comprends, sans idées préconçues et sans point de vue occidental; cela va être facile…

    D’une manière pratique, les paquets  commencent à s’amonceller et les listes ne finissent pas de s’allonger. Il paraît que cela fait partie du plaisir de voyager…
    Aux vides-greniers, nous avons trouvé des cadeaux(tissus) pour faire la « coutume ».  Dommage que nous n’ayons pu trouver à bon prix ce que l’on insère dans les tissus, à savoir des billets de 500 ou 1000 CP…

    « Meurtre dans le Grand Sud calédonienPremière semaine en NC »
    Yahoo!

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :